JIMM

Métal
Né à Tulle en Corrèze au début des années 80, j’ai commencé la guitare à l’âge de 13 ans, après avoir découvert le rock par le biais de groupes comme Guns’n’Roses et les Pixies. J’ai commencé mon apprentissage par une formation classique avant de basculer totalement dans le rock à l’âge de 16 ans.

Né à Tulle en Corrèze au début des années 80, j’ai commencé la guitare à l’âge de 13 ans, après avoir découvert le rock par le biais de groupes comme Guns’n’Roses et les Pixies. J’ai commencé mon apprentissage par une formation classique avant de basculer totalement dans le rock à l’âge de 16 ans. J’ai monté mon premier groupe durant cette période, les premiers concerts à 17 ans, occupant d’abord le poste de guitariste puis guitariste / chanteur quelques années plus tard.

Après mes études je suis parti à Paris assouvir ma passion pour la musique en 2005. Suite à diverses expériences en groupes, j’ai décidé de monter mon projet solo, JIMM, à savoir un mélange de tout ce que j’écoute : du rock, du punk et du metal des années 80 aux années 2000, avec des solos de guitares et des textes en français.

Mon premier album éponyme est sorti en 2013 (produit par Francis Caste)

Mon deuxième album “IN[CAN]DECENCE” (produit par Fred Duquesne) est sorti en octobre 2015 (distribué par Season of Mist), album relayé par la presse nationale (Rock’n’Folk, Guitare Xtreme Magazine, FrancoFans, KR Home Studio). Mon titre “je cherche à m’endormir” a d’ailleurs été sélectionné pour la compilation KR Découvertes 2016.

Plusieurs clips extraits de ces 2 albums sont en diffusion sur D17 / Cstar.

Mon troisième album “Distorsion Cérébrale” est sorti le 30 novembre 2018 sur le label “Juste Une Trace”

Depuis 2013 j’ai donné une cinquantaine de concerts en France et en Belgique, et parallèlement j’ai accompagné le chanteur de rock australien Simon Chainsaw sur sa tournée européenne au printemps 2016.

Mes guitaristes favoris sont Slash, Randy Rhoads, Zakk Wylde, Jack E.Lee, R.Blackmore, Mark Tremonti et le blues en général. Pour ce qui est de mon songwriting, j’aime les choses simples et efficaces. Sur ce point mes influences brassent du rock français (TRUST), le rock du début des années 90 (Therapy?), du rock / metal du début des années 2000 (Deftones, Creed / Alter Bridge, Papa Roach, Muse, Finch), et des groupes de punk (Ramones, Rise Against, Sex Pistols).

Je joue sur des Gibson Les Paul (Classic, Standard et Custom), sur des amplis Mesa Boogie Dual Rectifier et Marshall JCM 800.

Je donne également des cours de guitare à Paris.

Le rock français est en forme

JIMM en est la preuve.
Ça se sent dès les premiers retentissements, avec Jamais de trêve.
Basse lourde, batterie percutante, guitare saturée et voix puissante. Ses textes ne sont pas là pour faire joli, avec une voix rappelant la
ferveur de Bernie Bonvoisin, on apprécie ce groupe rock métal chantant en français avec réussite.
Du rock à l’état pur qui donne envie de suivre Jimm pour hurler avec lui !
Pour illustrer un 4eme album, JIMM – Momentum (ffm.to)
 
Le Nouvel Inquisiteur, Apôtre de la bien-pensance, finira dévoré par sa propre idéologie.

« L’idée de départ était de symboliser la bien-pensance. Nous nous sommes dit que la personne la plus représentative en était Yann Barthès. Il a servi de modèle à notre personnage principal. Sa tenue, les décors de son émission sont évidemment de la partie. Après avoir été humiliée, Nikita, son invitée du jour, le kidnappe, et après un rituel, la « créature noire » qu’elle est devenue transformera également sa victime qu’elle finira par dévorer. Il faut comprendre par ce biais, que ce « nouvel inquisiteur » symbolise le « politiquement correct » qui finit par dévorer tous ceux qui y croient à force de devenir dictatorial ».

Clip réalisé par Dejan ILIC Chef opérateur / monteur : Antoine Della Maria Acteurs : Sébastien Gill, Sebastian Barrio Actrice : Nikita Klosewood Bodypainting : Micka Arasco et son assistante Merci à Rabah Bahloul / Studio Arts Mada et à l’Atomic Cat d’avoir permis le tournage. Merci à Julie Montel, Samy, Vladimir Duranovic, Isadora Spacagna et Selma du Campus des maquilleurs, et Jean François de Pyrofolie’s.
 

Rencontre avec JIMM

 
 

Quel est le point de départ à cet album ?

Le premier titre que j’ai composé pour cet album est « Le peuple aura ta peau ».
J’ai écrit ce morceau en décembre 2018 suite à un message d’un gilet jaune sur FB, me demandant si je pouvais leur écrire une chanson pour les manifestations.
Nous étions alors en pleine période des gilets jaunes et je venais de sortir mon précédent album, « DISTORSION CEREBRALE ».
On peut donc parler de point de départ.
J’ai ensuite été occupé par mon side project « LONE RIDER », dédié à la surf music et à la guitare instrumentale, dont l’album est sorti fin 2020.
J’ai repris la composition de ce qui allait devenir « MOMENTUM » pendant le confinement, avec pour objectif de faire un album dans la lignée du précédent, mais plus abouti.
 

Comment aboutissent les  compos ? Tout seul ou en collab ?

Je compose seul. Je suis plus efficace et je n’ai pas à me heurter à des problèmes de divergences musicales, d’ego ou de disponibilités.
En clair, je fais ce que je veux.
J’ai essayé, par le passé avec mes premiers groupes, de composer à plusieurs mais ce n’était pas productif et je n’en retirais que frustration. D’où ce projet solo.
Concrètement je procède toujours de la même façon depuis une quinzaine d’années : je lance un pattern de batterie dans Pro Tools et je joue par-dessus.
En général je trouve un riff et une idée de refrain rapidement, j’en sors le squelette d’un morceau dans l’heure, que je réécoute à froid. Le cas échéant, j’arrête et je recommence un autre jour, je ne me force jamais.
Puis je compose les solos : j’improvise, j’enregistre, je recommence etc… Je garde les meilleures idées, et petit à petit je construis le solo en essayant d’avoir une trame mélodique.
Tous les solos sont donc écrits et travaillés en amont sur l’album final. Ensuite j’enregistre une démo du morceau avec la guitare, la basse, et je bosse également la programmation de la batterie, à savoir les patterns et les breaks, en programmant ce que j’ai en tête.
Cette version instrumentale va me servir de support pour écrire le texte, la partie la plus délicate.
J’ai très souvent la mélodie du chant avant d’avoir le texte, le plus dur est donc de faire coïncider les mots sur la mélodie et son rythme.
Je finalise en enregistrant la voix et en mixant cette démo, qui servira de backing track pour enregistrer la vraie batterie en studio.
Le batteur apporte évidemment ses idées et des propositions.
Ensuite je réenregistre toutes les parties de guitare, basse et chant sur les vraies pistes de batterie, d’une manière beaucoup plus pointilleuse.
Pour « MOMENTUM » j’ai fait ça chez moi, dans mon home studio.
Je n’ai pas eu de contraintes de temps.
Je procède souvent à quelques arrangements.
Je fais également relire mes textes à des personnes plus littéraires que moi, avec généralement quelques modifications à la clé.
Dernières étapes : le mix et le mastering, que j’ai réalisés moi-même sur cet album.
 

Chanter est-il un moyen supplémentaire de faire passer un message ?

Dans l’absolu et pour la plupart des gens très certainement.
Mais à titre personnel c’est surtout un exutoire.
Je ne me considère pas comme un chanteur à proprement parler, dans le sens où je ne prends pas de plaisir à chanter, hormis mes titres en live.
Je le fais car j’aime écrire des chansons, et le chant et le texte en sont les éléments centraux, mais ce n’est pas quelque chose de naturel chez moi.
Je ne chante jamais hormis pour enregistrer ou en concerts.
Je me considère avant tout comme un guitariste ayant évolué en songwriter. Par le passé, j’ai écrit des textes à tendance autobiographique.
C’est moins le cas sur le nouvel album, qui exprime mon opinion sur plusieurs sujets, bien souvent inhérents à la société actuelle.
Si certains s’y retrouvent tant mieux, mais mes textes n’engagent que moi.
 

Le rock a t il encore une liberté ?

Je pense qu’à partir du moment où un groupe est signé sur un label, avec de l’argent en jeu et des comptes à rendre, sa liberté est un peu plus restreinte, pour l’avoir un peu vécu à mon petit niveau lors de mon précédent disque.
Après dans le rock comme dans la culture en générale, en France, certains discours sont évidemment mieux perçus que d’autres, ce qui engendre une forme de démagogie et d’hypocrisie. Libre à chacun de s’en éloigner, au risque de s’attirer les foudres des tribunaux médiatiques et de la cancel culture. On touche alors les limites de la liberté d’expression.
J’en parle dans plusieurs de mes nouvelles chansons (« Canceled », « Le nouvel inquisiteur », « Penser sous contrôle »).
 

Portrait chinois : si vous étiez ?

Un son :   je suis peu bavard, donc je dirais celui de la nuit à la campagne, quasiment le silence hormis le vent, et les bruits d’animaux.

Un instrument : la guitare, forcément
 
Un morceau : logiquement l’un des miens puisqu’il y a une part d’autobiographie dans mes textes, surtout à mes débuts. Donc je dirais mon titre « A l’intérieur » issu de mon premier album. Avec le recul je trouve le texte plutôt mauvais et maladroit (je débutais en tant qu’auteur) mais le thème me correspond. Et j’aime beaucoup les parties de guitares, très représentatives de mon jeu donc de ma personnalité. 
 
Un clip : sans aucune hésitation celui de « You could be mine » de Guns N’ Roses, puisque c’est là que tout a commencé. J’ai découvert le rock avec ce clip en 1991. Et Terminator 2 est mon film favori.
 
Un personnage : Végéta dans Dragon Ball Z, auquel je me suis toujours identifié quand j’étais ado.
 

On vous souhaite le meilleur pour cet album, comment allez vous le défendre ? Actu ?

 
Pour l’instant j’en fais la promotion sur les réseaux sociaux et quelques médias. J’aimerais trouver un tourneur dans l’optique de refaire des concerts. Avis aux intéressés.