Steve Randall, Écrivain rock.
Mes lectures favorites c’était Best et Rock & Folk. J’ai écrit « Je Suis Sid » d’après la vie de Sid vicious. 

J’ai été Punk à Londres et Berlin en 1981- 82-83 Puis une vie avec tant de rebondissements que ça prendrait des jours à raconter…

12 days on the road  avec la collaboration de Noel Monk (tour manager des Pistols aux US ), les bouquins de Steve Jones et de Johnny Lydon et des tonnes d’articles plus des dizaines d’heures de visionnage de films et de vidéos sur les Pitols, le Punk, MC Laren etc. La plupart des documents érant en en anglais que je parle couramment.

Une bonne dose de folie et d’amour… De la bière du schnaps et des nuits blanches aussi. Voilà

 

Je Suis Sid

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Autobiographie imaginaire de Sid Vicious. Extrait : Ce soir-là le Wintergardens de Penzance est bondé de spectateurs entassés bien à l’étroit pour la somme modique d’une livre par personne.
L’affiche ne représente rien si ce n’est un point d’interrogation, laissant la rumeur faire son travail. Les spéculations sont allées bon train, les gens espérant voir un nouveau « supergroup » ou même les Rolling Stones !
En découvrant qu’ils vont en fait voir les Pistols, l’ambiance se tend, mélange de curiosité et d’appréhension, comme lorsqu’on essaye une nouvelle drogue à la réputation sulfureuse. Il y a pas mal de Punks, mais aussi quantité de gens, au look oscillant entre l’étudiant en goguette et le vieux rocker un peu bouseux sur les bords…
bref, un mélange auquel on a droit depuis qu’on se produit anonymement. Et jusqu’à présent la réponse du public a été plutôt bonne. Une fois de plus on se fait mollarder dessus ce qui a le don d’agacer Johnny qui le fait remarquer au public en ces termes « Tous ces animaux à forme humaine qui me crachent dessus, putain, c’est horrible !
On déteste ça bande de cons ! » On attaque le set et tous les morceaux s’enchaînent sans problème. Le son est bon, le public hyper réceptif et très bon enfant. Pas de baston, pas d’insultes. Mais il faut quand même redire à quel point les crachats ont été un problème, au point ou même la presse s’en est émue.
« Les Sex Pistols en concert secret ont livré une excellente performance sous une pluie de crachats. Il va falloir désinfecter l’argent de leur cachet ! Quand on pense que les gens payent pour cracher sur les artistes qu’ils sont censés applaudir ! »
Les gens nous demandent quand ils vont pouvoir acheter l’album pour réécouter les morceaux. L’after se passe dans la boîte. Et tout le monde est bien déchiré. Un fan a lancé un concours complètement débile. Il faut faire le cochon pendu les jambes accrochées à une rambarde et s’enfiler une bière la tête en bas. Ce bon vieux Newton a raison, et cette maudite gravitation a envoyé la bière dans mes narines et sur ma spike plus que dans ma bouche !
On s’est bien marrés. J’ai signé pas mal d’autographes, et même sur les seins d’une fan qui m’a promis une pipe, mais Nancy est là qui veille. Elle me lance un regard furibard tandis que je rends le marqueur à la mignonne Punkette au pétard rose fluo. Ils sortent d’où tous ces Punks ? Putain, on est à Penzance sur le chemin de la Fin des terres ! Steve est en pleine « conversation » avec deux blondes et Johnny fait le clown au milieu d’un petit groupe de Punks hilares. Il fait une imitation de Charlot tordante. Mais où est Cookie ?
On a retrouvé Cookie. Il est ivre mort affalé derrière sa batterie, une bouteille de jack Daniels presque vide à la main.
On l’a hissé dans le bus on est allé se pieuter au Cornwall Inn….
 

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