Aalson, passionné de bandes originales et de musique électronique, rêve de créer la sienne.
C’est ainsi qu’il a développé une musique techno personnelle, douce et harmonieuse, qu’il ne joue qu’en live.
Sorti sur Labo T et Sinners, il a eu l’occasion de jouer aux côtés de grands artistes comme Extrawelt, Teho
Aalson : La nouvelle voix de la musique techno, un producteur en plein essor
Aalson est un artiste émergent qui, au fil des dernières années, s’est distingué sur la scène musicale électronique. Son premier EP sur le label Sinners, intitulé “Black Twist“, a non seulement captivé le public mais a également reçu le soutien de figures emblématiques de la musique électronique, telles que Laurent Garnier, Fur Coat, Henry Saiz et Animal Trainer, marquant ainsi une entrée fracassante dans l’univers de la musique électronique. Sa capacité unique à mêler des influences diverses, à créer des textures riches et à composer des mélodies captivantes lui a permis, dès ses débuts, de se forger une identité artistique forte. Cela l’a placé aux côtés d’artistes reconnus tels qu’Extrawelt, Kiasmos et Teho. Cependant, ses collaborations ne se sont pas arrêtées là ; il a multiplié ses collaborations avec des artistes tels que Worakls sur de nombreuses dates et, plus récemment, avec Joris Voorn, à travers un showcase et une sortie sur son label Spectrum.
Aalson, l’étoile montante de la scène électronique,
a récemment marqué un tournant majeur dans sa carrière en signant sur le label Purified Records, reconnu pour son exigence en matière de qualité sonore et sa sélection pointue d’œuvres deep house et indie dance. Cette collaboration illustre parfaitement la rencontre entre l’univers mélodique et captivant d’Aalson et l’esthétique raffinée de Purified, dirigé par la talentueuse Nora En Pure.
Parmi les titres qu’Aalson a apportés à Purified, “Never Walk Alone” et “Obsession” se distinguent comme des chefs-d’œuvre d’exploration sonore, méritant véritablement d’être écoutés. “Never Walk Alone” est une invitation au voyage, un morceau qui enveloppe l’auditeur dans une atmosphère éthérée, portée par des mélodies envoûtantes et un rythme progressif captivant. D’autre part, “Obsession” plonge dans les profondeurs de la passion musicale d’Aalson, avec des basses profondes et des synthétiseurs hypnotiques qui créent une expérience auditive immersive.
Ces morceaux, parmi d’autres signés sur Purified, sont une démonstration de sa capacité à fusionner émotion et technique, créant des paysages sonores qui résonnent profondément avec l’auditoire. La signature d’Aalson sur Purified Records promet non seulement une belle vitrine pour son talent, mais aussi une contribution significative à l’identité sonore du label, continuant à enrichir le monde de la musique électronique avec des compositions qui touchent l’âme.
Récemment, Aalson a poursuivi sur sa lancée avec la sortie de son nouveau morceau “Elevation”, disponible en avant-première sur SoundCloud. Ce titre s’inscrit dans la dynamique de croissance et d’innovation constante du label Sinners, où Aalson a su faire ses preuves, au point de devenir aujourd’hui directeur artistique du label. Cela témoigne de l’évolution rapide du paysage musical et de l’engagement d’Aalson envers l’exploration sonore.
Le label Sinners, sous l’impulsion d’Aalson, ne cesse de gagner en visibilité et en influence, comme en témoigne l’organisation de son premier label showcase. Cet événement, qui a eu lieu le 9 février au Bikini, suite au concert du Worakls Orchestra, a vu la participation de Max Tenrom, Ceas & Polygraph, amis et collaborateurs du label, promettant une nuit mémorable de festivités musicales. Cette initiative s’inscrit dans une série d’événements conçus pour célébrer et promouvoir la créativité et le talent au sein de la communauté Sinners, avec des showcases précédents et à venir qui confirment l’engouement croissant pour le label et ses artistes.
En parallèle de ces événements musicaux, Sinners a relancé son site internet et lancé une nouvelle ligne de T-shirts, marquant ainsi une nouvelle étape dans le développement de son identité de marque. Ces initiatives reflètent l’ambition du label de créer une empreinte culturelle forte et reconnaissable, tant sur le plan musical que dans le domaine de la mode.
L’EP “Rêver” d’Aalson, sorti en décembre 2022, continue de recevoir des éloges et est actuellement en lice pour la catégorie “Best French Music Video” aux ClubbingTV Awards, soulignant l’impact visuel et créatif de sa musique.
Aalson, avec sa trajectoire ascendante et son engagement envers l’innovation musicale, incarne l’esprit de la scène électronique contemporaine. Ses réalisations, son soutien continu de la part de la communauté musicale et son rôle actif dans le succès du label Sinners témoignent de sa place de choix dans l’avenir de la musique électronique.
Pour moi, le meilleur matériel à recommander c’est le travail, le temps et la curiosité.
Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Qui se cache derrière ce producteur à haut potentiel ?
Hello, et merci beaucoup pour cette interview. Je m’appelle Aloys, j’ai 28 ans et je produis de la musique électronique sous le nom Aalson depuis bientôt 10 ans.
Parle-nous de ton nom de scène. Comment l’as-tu choisi ?
Trouver un nom de scène lorsque l’on débute, c’est quand même compliqué. Ma réflexion s’est donc portée sur une organisation esthétique des lettres qui composent mon nom et mon prénom, en ayant une volonté forte de mettre les deux A (mes initiales) côte à côte, pour faire un clin d’oeil à ce chef d’oeuvre qui m’a fait découvrir la musique électronique dîte “techno” quand j’étais encore ado : Aaron, de Paul Kalkbrenner.
Comment as-tu commencé dans la musique électronique et qu’est-ce qui t’a poussé vers ce genre ?
J’ai commencé la musique électronique aux alentours de 13 ans, suite à une rencontre amicale formidable. Youri, un camarade du collège, était venu me proposer de faire de la musique électronique avec lui, car il savait que je m’attaquais doucement à la batterie. S’en est suivi 5 ans de collaboration et d’explorations innocentes, mais très enrichissantes, qui m’ont permis de réaliser ce que j’allais vouloir faire de ma vie : être le créateur des émotions que j’avais envie de ressentir en écoutant de la musique.
Ton EP “Black Twist” a été super bien reçu par des légendes comme Laurent Garnier. Ça fait quoi de recevoir un tel soutien ?
Je me souviens de cette release comme le début d’une grande aventure. Pour moi, recevoir autant de force derrière un de mes premiers projets était un sentiment extraordinaire. Avoir une sorte de validation de la part de quelqu’un comme Laurent Garnier, mais aussi d’être accueilli dans un label (Sinners) qui représentait tant pour moi, était pour moi complètement irréel à ce moment-là. Mais quand ce genre de choses arrivent, on ne réfléchit pas, et on profite du moment. Je crois que c’est ce que j’ai fait.
Y a-t-il des défis particuliers à relever lorsqu’on travaille avec des labels comme Purified et Spectrum ?
Honnêtement, je ne pense pas. Je veux dire par là que ce qui me guide moi, personnellement, c’est la musique. Je compose la musique qui me vient, qui me touche, et je la partage ensuite à des labels. Je n’ai jamais produit un morceau en me disant “celui-là, je le fais pour tel ou tel label”. Donc finalement, cela enlève le côté défi du processus.
En revanche, obtenir la signature de tels labels a été extrêmement motivant pour moi, et m’a permis de voir plus large.
Comment la collaboration avec ces labels a-t-elle influencé ton processus créatif et ta production musicale ?
Comme dit précédemment, je ne pense pas que ces collaborations aient influencé directement mon processus créatif. En revanche, elles m’ont permis de réaliser que ces morceaux là fonctionnaient. Vous savez, en tant qu’artiste, il est parfois difficile d’être objectif sur le rendu d’un projet. Parfois, on en attend beaucoup, parfois, on pense que c’est pas si bon que ça. Alors, avoir l’aval de ces labels m’a aidé à comprendre que ces morceaux étaient en réalité bons, et que j’allais devoir m’en souvenir pour mon avenir dans la production musicale.
Avec “Elevation”, tu ouvres un nouveau chapitre. Comment s’est déroulé le processus créatif de ce morceau ?
Ce morceau s’est un peu écrit en deux étapes. La première a été l’écriture de toute la partie “groove” du morceau. Le défi était de trouver quelqu’un de dansant, puissant, mental mais vivant. Il m’a fallu quelques jours pour en arriver à bout.
Mais une fois que c’était fait, j’ai pu m’attaquer à la partie que je préfère : le développement musical du projet, l’écriture de l’histoire même du morceau. (à savoir, toute la partie orchestrale et harmonique du break et de la seconde partie)
Sinners joue un gros rôle dans ta carrière. Pourquoi ce label est-il si important pour toi et comment stimule-t-il ta créativité ?
Sinners a été important dès mes débuts car il correspondait à la musique que j’avais déjà envie de défendre. Désormais, j’ai la chance d’en être le directeur artistique, et ce rôle la me permets de me tourner vers les autres. Quand on produit de la musique électronique, on est seul, derrière notre ordi, la plupart du temps. Sauf que la dimension collective a un rôle important dans un processus créatif. C’est là que l’on y trouve de la motivation, de la confiance, et de la diversité. Je tiens donc à créer une équipe de gens que j’aime, en qui je crois, pour partager tout ce que je vis déjà de mon côté.
Lors de ta nomination pour le ‘Best French Music Video’ avec ‘Rêver’, comment as-tu abordé la création de ce clip ? Quelle était l’idée principale derrière ?
L’idée était de faire un morceau qui s’écoute dans les deux sens. C’était le défi principal. Cela prendrait du temps de revenir en détail sur le processus créatif et technique de ce morceau là, mais j’ai fait quelques interviews détaillées à ce sujet.
Une fois la musique finie, l’idée était de promouvoir ce morceau dans une certaine unité artistique. On voulait (mon équipe et moi-même) que la promotion transmette déjà, avant même que les gens écoutent le morceau, le concept qui se cachait derrière. C’est pour cela que nous avons décidé de suivre, pour la réalisation du clip, exactement les même conditions : une seule vidéo, qui peut se regarder dans les deux sens.
Avec un genre qui évolue sans cesse, comment tu fais pour rester à la page et innovant dans tes productions ?
Je n’ai aucune idée de si je suis “à la page” ou non, mais pour être honnête, je ne m’y intéresse que très peu. L’idée pour moi, c’est de sentir que je progresse à chaque nouveau projet, mais que je reste moi même. Concrètement, ça se matérialise par une recherche complexe du progrès technique, tout en gardant une recherche intérieure forte concernant le message et les émotions que je souhaite transmettre.
Quels équipements peut-on trouver dans ton studio ? Quel DAW utilises-tu ?
Je travaille avec Ableton Live et de nombreux VSTs (Diva, Serum, Omnisphere, Komplete etc), mais aussi quelques machines hardware (Iridium Core, Vector, Mam MB33, Behringer Model D et Moog Subsequent 37). Evidémment, j’ai aussi un grand clavier maître 88 touches à toucher lourd, qui me permet de contrôler tous mes VST, mais aussi et surtout, de jouer du piano (presque) comme sur un vrai.
Aurais-tu un tips à partager pour les aspirant producteur ? Y a-t-il des VST ou du matériel que tu recommanderais ?
Pour moi, le meilleur matériel à recommander c’est le travail, le temps et la curiosité. Cela peut paraître bateau, je sais, mais lorsque ces trois facteurs sont réunies, le matériel n’importe plus vraiment. Mais sinon, je pense que le plus important pour débuter, c’est un bon ordinateur, une carte son et une bonne paire d’enceintes (je recommande Focal).
À part la musique, y a-t-il d’autres arts ou passions qui t’inspirent dans ta créativité ?
Je pense que tout peut être source d’inspiration dans la vie, que ce soit d’autres formes d’art, des relations sociales, des expériences. Même si je dois avouer que pour ma part, le cinéma occupe une place importante dans mon inspiration.
Quel conseil tu donnerais à ceux qui veulent percer dans la musique ?
Accrochez vous, mais croyez y. Et ne laissez personne vous faire douter.
Qu’est-ce que tu as en stock ? Des collabs ou événements ?
Les prochains mois devraient être intenses. Je prévois la sortie de plusieurs morceaux originaux, sur Sinners mais aussi sur d’autres labels sur lesquels j’ai déjà signé. Et j’ai aussi 3 remixes qui vont voir le jour dans les prochains jours.
Avec quels artistes souhaiterais-tu avoir la chance de collaborer ?
Ludwig Gorranson, Olafur Arnalds, Joris Voorn, VNTM, pour ceux qui me viennent là, mais il y en a bien d’autres. Je trouve ça vraiment important de s’intéresser à la manière de travailler des autres artistes.
Restez à l’écoute
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L’univers musical d’Aalson est un voyage à travers les émotions, où chaque morceau raconte une histoire unique. De ses débuts modestes à ses collaborations avec des labels prestigieux comme Sinners, Purified et Spectrum, Aalson a su imposer sa marque dans le monde de la musique électronique.
Sa passion pour la créativité, son engagement envers son art et sa capacité à rester fidèle à lui-même tout en repoussant les limites de son genre font de lui un artiste à part entière, prêt à conquérir de nouveaux horizons.
Alors que de nouveaux projets et collaborations se dessinent à l’horizon, une chose est certaine : l’étoile d’Aalson continue de briller dans le firmament de la musique techno, illuminant le chemin pour les générations futures d’artistes électroniques.
Restez à l’écoute pour découvrir les prochaines créations musicales d’Aalson et plongez-vous dans un univers sonore où l’innovation et l’émotion se rencontrent pour créer une expérience auditive inoubliable.