Bien commencer
La chanson, règle absolue !
Une bonne chanson peut vous emmener très loin, une chanson moyenne peut vous emmener aussi très loin, mais ça va vous coûter plus cher !
Si vous me lisez, c’est que vous avez des ambitions pour votre musique car si votre objectif est seulement de répéter une fois par semaine, boire des bières avec les copains et faire 2 concerts dans l’année (ce qui est très très respectable, ne vous méprenez pas !),
Donc, si vous voulez réellement démarrer, l’idée est de savoir sur quelle(s) chanson(s) vous allez travailler, de jauger le plus objectivement vos chansons voire de réécrire certaines.
Faites une sélection attentive et minutieuse de l’ensemble de vos titres : on les aime un peu tous, c’est donc là qu’il faut être le plus objectif possible !
Attention : perso, je vous déconseillerai de demander des avis extérieurs sur vos chansons ou de vous fier à 100 % sur vos proches … cela va vous embrouiller , sincèrement ! Ecoutez votre instinct, votre coeur, vos tripes ! Ecoutez les avis, mais ce ne sont que des avis !
A vous de faire savoir quelles sont les chansons sur lesquelles vous allez travailler cette année dans le cadre de votre projet. Ce sont les chansons qui créent l’objectif et non l’inverse …
Arrêter de procrastiner !
Ou si vous préférez, arrêter de glander !
Blague à part, étudiez une semaine type, regarder ce que vous faites, vos activités, votrevie de famille, votre travail, vos sorties, etc … Et observez de combien de temps disposez-vous durant une semaine pour vous occuper de votre projet musical !
Je sais, je sais, on n’ a jamais le temps ! C’est la meilleure excuse … mais dites-vous bien qu’à force de la sortir, elle n’est plus crédible.
Donc, commencez par arrêter de mater des tutos débiles type l’autre avec son chapeau et son « Bip-Bip/Blah-Blah » !
On passe énormément de temps aujourd’hui sur les réseaux sociaux à observer les autres, à se comparer aux autres, à trouver les autres bien meilleurs, à chercher la solution facile à
nos problèmes ou nos peurs … C’est aussi un moyen de se détourner de l’action car on a un peu peur d’avancer. Je le sais, c’est humain, je suis aussi comme ça !
Sauf que maintenant quand je vois que je traîne les pieds sur un sujet qui me ronge de l’intérieur, c’est qu’il faut que j’arrête de chercher des excuses et que je mette en action !
L’action annihile la peur, l’immobilisme est un terreau fertile à la peur pour se propager ( https://youtu.be/L_xbtVWTZjE ).
La peur est un bon indicateur, elle se manifeste quand on a envie de sortir de sa zone de confort mais que l’on ne sait pas trop comment s’y prendre. Donc si vous avez peur de démarrer votre projet, dites-vous bien que c’est très bon signe !
Et pour cela, il faut arrêter de glander, de mater des séries, et se mettre au boulot ! Ou alors assumer qu’on ne sortira encore aucune musique cette année !
La mise en action est le seul moyen de faire disparaître cette peur et cette envie de procrastiner !
Se fixer une deadline et des objectifs !
Sans deadline, vous allez étirer le temps à l’infini, bosser sur un titre dans votre home studio pendant 6 mois sous prétexte qu’il vous faut un bon mix (j’étais le roi du mix interminable !), ou simplement vous dire que vous irez démarcher pour des concerts la semaine prochaine parce que là, bah oui vous êtes un peu fatigué !
Bref, la deadline va être comme un minuteur que vous mettez en route, vous allez entendre le tic-tac ou la mélodie du temps qui passe et vous dire : ah zut, je n’ai encore rien fait cette semaine, pour moi, pour ma musique !
Il vous faut vous débarrasser de cette habitude de reléguer votre musique au second rang. Vous mettre le bon curseur pour avancer : si vous êtes amateur, si vous avez un job qui vous plaît, avec une vie de famille mais que vous aimeriez avancer un peu plus dans votre musique, mettez-vous une deadline et des objectifs atteignables qui n’auront que
des répercussions positives sur vous et votre entourage !
Si par contre, vous souhaitez avoir une réelle démarche artistique et avoir un impact, vous devez alors bien définir vos objectifs dans une deadline peut être plus resserrée, ou des objectifs plus importants ! Mais gardez toujours en tête : avoir des répercussions positives sur vous et votre entourage. Il faut à chaque fois rester réaliste … et responsable.
Si malgré tout, vous ne vous mettez pas des objectifs mesurables et quantifiables, il y a de fortes chances pour que tout ne se déroule pas comme … dans vos rêves.
Découper votre objectif en petites actions !
Ok, vous avez envie de vous lancer, vous sentez que c’est le moment, vous vous dites que demain matin vous allez attaquer et puis le lendemain … plus rien ! Trop de choses à faire, par où attaquer ??
La peur de démarrer vient aussi de la somme de choses à faire car si on se dit « je fais un EP cette année », alors que l’on est bien vautré dans le canap’, de penser à tout ce qu’il y aurait à faire, c’est aussi ça qui nous fait peur et qui nous pousse à procrastiner !
Donc, en plus de votre deadline, vous devez « découper » toutes les phases de votre projet en actions concrètes !
Pas du genre « enregistrer un titre » mais :
1 / composer et écrire le titre
2/ savoir le jouer
3/ le maquetter
4/ Trouver un studio
5/ Enregistrer le titre
6/ Le faire mixer
7/ Faire la pochette
8 / Faire le mastering
9 / Presser des CD etc etc ….
Et chacune des phases peut être aussi divisée en sous-action du type pour la phase 5, définir les studios dans mon département, puis les appeler, comparer les tarifs avec d’autres studios, puis rencontrer les ingé sons ou producteur etc etc …
Plus vous diviserez vos actions en petites actions, plus il vous sera facile de vous mettre au travail car vous ne serez pas confronté à une montagne à gravir, à quelque chose d’indigeste !
Cela vous évitera aussi de passer à côté de quelque chose d’important et de vous planter … ou de prendre du retard !
L’important dans un projet artistique est de ne pas perdre confiance en soi, voire même à prendre confiance en soi. Tout décomposer en petites actions est LA clé pour ne pas se submerger, passer des étapes, les réussir, être satisfait de soi, avoir envie de continuer,
passer une étape supérieure, etc … Mais vous savez exactement de quoi je parle, car on a tous ressenti cela à un moment donné sans trop savoir comment faire.
Intégrer un pote à votre projet !
Un peu comme un manager … ou un bon coach ! Qui va vous bouger les fesses, vous remotiver, mais aussi écouter votre projet avec vous et vous donner un avis bienveillant.
Pas obligé qu’il soit fan de ce que vous faites, et c’est même mieux s’il ne l’est pas ! Il vous faut un partner pour avancer, qui va pouvoir aussi faire des démarches à votre place et quelque part, vivre avec vous vos rêves de musicien ! C’est super important pour des nonmusicien de pouvoir vivre cela et de vivre un rêve par procuration.
J’ai fait cela avec mon meilleur ami sur mon premier et deuxième album. Il m’a accompagné dans ma démarche artistique, m’a aidé dans le mix et l’éditing s’étant lui aussi pris de passion pour ça et sans lui, sans aucun doute, je n’en serai pas là où j’en suis aujourd’hui !
Il était là pendant mes moments de doute, m’apportait des solutions et informations permettant de passer des étapes décisives, me donnait un avis objectif sur qui j’étais musicalement , … donc il a été très important dans ma construction ! Et par la suite, il a même écrit une grande partie des textes de mon deuxième album.
Faire attention au distingo entre pote et projet musical !
Bon, le conseil précédent est aussi le conseil « casse-gueule » car vous allez devoir apprendre et avoir conscience que si vous voulez avancer dans votre projet, dans votre groupe, oui on a tous envie de vivre une aventure humaine, notamment avec des potes, mais qu’il va falloir à un moment du parcours peut être se séparer d’un des membres car il ne « fait plus l’affaire » …
Je n’aime pas du tout cette expression mais je peux vous dire que j’ai rencontré un paquet de bons groupes qui n’arrivent à rien en raison d’un des membres que tout le groupe traîne par amitié …
Ce n’est pas être un « enfoiré », c’est être réaliste !
Pour en revenir à mon conseil précédent, avec mon meilleur pote (qui l’est toujours aujourd’hui, depuis plus de 40 ans), on a commencé à s’embrouiller sur la préparation du 3ème album.
Pourquoi ? Parce qu’il n’était pas moi et que je n’étais pas lui ! On n’a pas su garder nos jobs respectifs et donc on faisait tous les 2 un peu tout dans mon projet … sauf que c’était mon projet ! Et comme à ce moment là, je me cherchais plus artistiquement, j’avais envie de faire autre chose, c’était difficile pour lui de valider mes nouveaux choix.
Il avait raison sur certains aspects, tort à mon avis sur d’autres … mais la vérité était surtout qu’on ne parlait plus de la même chose. Et puis à ce moment là, j’avais je crois besoin de faire mes erreurs, tout seul, pour avancer dans ma direction.
Mais sinon l’erreur dans un groupe est d’avoir un membre qu’on aime humainement, un pote, mais qui n’a pas le niveau des autres et donc qui tire vers le bas tout le monde par son incapacité à rattraper les autres. Il y a 2 cas de figures : les je-m’en-foutiste qui viennent en répétition pour s’amuser alors que les autres ont mis la barre plus haute, et les je-suis-au-taquet qui ont beau bosser de toutes leurs forces, avec une volonté à toute épreuve mais qui n’arrivent pas à rattraper leur retard technique.
J’ai bien connu les 2 cas personnellement et je les ai observé dans de nombreux groupes.
C’est bien souvent une des raisons pour lesquelles un groupe n’avance pas ou pas comme il devrait : un des membres n’a pas sa place.
Vous devez être totalement objectif sur ce sujet si vous souhaitez faire avancer votre projet et savoir donc prendre les décisions qui s’imposent à temps en vous séparant du membre qui pose problème.
Posez-vous la question suivante : « Quelles sont les personnes et les personnalités dont je suis dépendant pour la réalisation de mon projet ? »
Et là, si vous n’êtes pas dans le déni, vous allez voir les zones d’ombres que certaines personnes peuvent amener à votre projet musical.
Faites-vous conseiller !
C’est un des arguments de mon Bip-Bip/Blah-Blah « Le terrible problème des musiciens, c’est … » ( https://youtu.be/7q88bdk-hDw ), les musiciens pensent qu’une bonne chanson suffit et que tout le reste va dérouler naturellement.
Dites-vous bien que c’est une industrie et un business comme un autre, et que vous soyez amateur ou pro, c’est un secteur d’activité avec des règles, des pratiques, des us et coutumes et donc si vous voulez graviter à l’intérieur même en restant amateur, vous devrez connaître certaines règles ou vous faire accompagner.
Vous avez plein de dispositifs en France financés par les régions pour l’accompagnement des artistes amateur, profitez-en !!!
Et puis, vous avez des pro comme moi qui faisons de l’accompagnement à la carte pour les artistes, que ce soit dans des problématiques de répétition, de gestion de projet, de préparation à l’entrée en studio, de choix de commercialisation etc …. Ce coaching a un prix mais comme toute dépense, elle peut aussi se justifier par rapport à un objectif.
Comme nous avons vu avec le conseil 3, vous pouvez aussi passer 2 ou 3 ans à regarder tous les bons tutos gratuits, ou vous faire des colloques gratuits aussi dans votre région, ou alors investir sur vous-même et vous offrir les conseils d’un pro ou une formation et être rapidement efficace dans votre projet.
Question de choix et d’objectif.
Avoir un budget !
Autre point important dont j’ai déjà parlé dans un Bip-Bip/Blah-Blah.
Savoir parler d’argent ! J’ai parfois l’impression que le monde de la musique est le monde des Bisounours et que l’on vit d’amour, d’eau fraîche, … et de bières.
J’ai eu des personnes qui m’ont demandé des prestations gratuites parce que « en ce moment, tu sais, c’est dur, je n’ai pas le budget !’ » pour voir leur profil Facebook 4 jours après et les voir s’éclater en station de ski … Véridique !
Bref, quand vous faites du ski, vous devez louer des skis, payer un forfait de remontées, un loyer, etc … vous n’arrivez pas en disant : « tu sais, Gros, en ce moment, c’est un peu la dèche donc ton forfait, on peut pas le diviser par 3 … ».
Vous m’avez compris, faire de la musique, c’est une activité comme une autre, un plaisir comme un autre donc cela coûte de l’argent ! Prévoyez donc un budget, c’est logique !
Tout est question de priorité ! Pour ma part, j’ai préféré pendant des années acheter du matos pour mon studio plutôt que de partir en vacances …
Si vous avez un budget, vous pouvez prévoir comment et avec qui vous allez réaliser votre projet. De plus, un conseil, si vous contactez des studios d’enregistrement, vous pouvez tomber sur un producteur qui est plus cher que votre budget vous le permet mais par contre qui a un trou sur son calendrier et pourra vous prendre pour 30 % de moins mais à
certaines dates.
Sans budget, vous ne pouvez pas être pris au sérieux.
Et puis, je le dis souvent mais investir sur son projet musical est aussi le signe que vous croyez en vous, que vous avez envie d’avancer et de réussir. Vous pouvez choisir de vous payer des prestations d’un studio par exemple, ou bien acheter du matériel et des formations pour être autonome et avancer différemment.
Il y a donc aujourd’hui mille façons de produire de la musique … mais sincèrement il n’y a aucune solution gratuite !
Donc oubliez vos vacances aux sports d’hiver et faites un transfert du budget sur votre projet musical. Et oui, avec un budget d’une semaine au ski, on commence à compter les jours en studio … ou en matos de home-studio !
Prendre du plaisir et travailler au métronome !
Eviter de penser dans un premier temps à rentabiliser votre investissement en temps et argent.
Pensez déjà à prendre du plaisir dans ce vous faites et utiliser ce plaisir pour vous construire et vous grandir !
C’est à mon avis le premier intérêt de pratiquer une activité musicale, le développement personnel ! C’est un moyen de se dépasser, de lâcher prise et de se révéler tel que l’on peut difficilement le faire aujourd’hui dans nos sociétés où tout est basé sur une finalité, un résultat ou un retour sur investissement.
Car si vous vous lancez pensant que vous allez devenir riche, laissez moi vous dire …. Ha Ha Ha !
Non, si on le fait tous, c’est que l’on n’a pas le choix, c’est que tout cela doit sortir de notre tête et de nos tripes !
Donc faites-le le plus professionnellement possible … mais sans espérer dans un premier
gagner de l’argent ! Cela ne veut pas dire que votre musique ne va rien vous rapporter mais si déjà dans un premier les rentrées compensent les dépenses, croyez-moi, c’est déjà pas mal !
Mais alors, que vient faire le métronome dans ce chapitre ?????
Parce que tout simplement, si vous voulez prendre du plaisir dans votre musique, vous allez devoir en baver un peu avant et donc de travailler au métronome … et ce quelque soit le style de musique !
On le comprend facilement quand on est musicien, travailler sa batterie, sa guitare ou sa basse au métronome, ça paraît logique ! Quoique pour certains …
Mais quand on pense au chanteur, on oublie que la voix est comme un instrument et nécessite aussi un travail au métronome. J’ai souvent au studio des chanteurs, et notamment dans le Hip-Hop où le phrasé est super important, qui ne se sont pas préparés et qui arrivent en studio, réservent 2 ou 3 heures et sont rythmiquement « aux fraises » !! Autant s’il y a des styles où le chant peut se permettre de ne pas être sur le
fil, autant dans le Hip-Hop cela ne pardonne pas !
Alors donc, pour prendre du plaisir dans son art, il faut travailler en amont, parfois beaucoup, pour au final pouvoir prendre du plaisir au moment de l’enregistrement ou du live. Et dans la musique, le travail se fait au METRONOME !
Donc, aucune excuse, vous trouverez des applis gratuites pour votre smart-phone vous permettant de pouvoir travailler partout et de tout temps.
Ah oui, et sincèrement, sortez-vous de la tête ce que l’on entend trop souvent encore : « le métronome, moi j’aime pas, ça tue le groove ! ».
Sincèrement, le métronome est LE groove ! Si vous ne savez pas groover sur unmétronome, c’est que vous ne savez pas groover, point barre !
Les musiciens qui savent groover sans métronome peuvent le faire justement parce qu’ils ont mangé du métronome à tour de bras pendant des années.
Vous groovez sur un métronome quand … vous n’entendez plus le métronome pendant que vous jouez ! A ce moment précis, vous savez que vous groovez.
Pour « percer », la récurrence !
Enfin, un dernier conseil, si vous voulez démarrer un projet et le faire avancer, quelque soit le niveau du curseur (faire des concerts, créer une fanbase , sortir des titres, les vendre, devenir une star, etc …) , cela ne va pas se faire en 2 temps.
Même si vous n’avez pas des ambitions démesurées, cela va vous prendre du temps, ne serait-ce que pour faire des concerts récurrents dans votre département, donc ne soyez pas trop pressé !
D’où la notion du plaisir est importante car si vous n’avez que des objectifs, le temps va vous sembler long et donc vous allez vous démotiver rapidement.
Et pendant tout ce temps, il va vous falloir être « récurrent » dans vos actions, dans vos sorties, dans vos concerts, sur votre chaîne YouTube, sur votre page Facebook, etc …
Si vous voulez « percer », même uniquement dans votre département, il va falloir que l’on parle de vous, régulièrement, grâce à de la nouveauté et pas avec toujours le même titre !
Nous sommes en 2020 et la concurrence est rude aujourd’hui, il y a du monde dans le game et les places sont toujours aussi chères ! Surtout que de nombreux artistes, notamment dans le Hip-Hop, sortent des sons régulièrement et donc occupent l’espace des réseaux sociaux de façon parfois très agressive et marketée, mais c’est le jeu.
Donc ayez une vraie stratégie ! Je préconise quand on débute de ne pas faire d’album ou d’EP mais de faire un titre, le clipper et en faire la promo au max … puis recommencer avec un autre titre etc etc …
Cette récurrence va faire qu’au bout d’un moment, vous allez rentrer dans les timelines Facebook ou les vues YouTube et vous allez vous faire votre fanbase ou votre communauté comme on dit aujourd’hui.
Cela ne se fait pas en un jour, donc alimentez avec du contenu nouveau, tout le temps.
Ayez une stratégie de YouTuber mais pour un musicien. Car de toute façon, la musique est consommée aujourd’hui sur YouTube donc … vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire !
S’il est plus « facile » d’avoir cette stratégie dans le Hip-Hop car on pose sur des instrus,
c’est à mon avis une erreur aujourd’hui pour un artiste qui démarre d’avoir une stratégie à l’ancienne, c’est-à-dire d’albums comme c’est plus courant dans le rock ou la pop.
D’autant plus si vous êtes amateur et que vous commencez, de travailler titre par titre vous permettra de limiter les erreurs, les investissements et d’apprendre plus facilement le métier et de vous améliorer, que ce soit artistiquement ou marketinguement parlant !

