JUKEBOX vous entraîne en ballade musicale hors des sentiers battus et vous convie au match Monna Lisa vs Mona Pacifica.
https://podcast.ausha.co/jukebox/mona-lisa-le-portrait-du-louvre-est-il-une-copieQui en sera le vainqueur ?

JUKEBOX : Le podcats qui fait bavarder la musique 

                                                                  ( Cliquez pour écouter )

 

Sortir ces histoires des méandres de l’oubli me passionne.
Les chansons racontent l’histoire, parfois compliquées, de leurs auteurs, notre histoire  collective, celle de l’humanité.
La grande Histoire et la petite s’y mêlent.
Les chansons donnent la parole à ceux qui ne l’ont pas ou plus.
Elles parlent de lutte, d’amour, de douleur, d’espoir, elle racontent la vie, notre vie, 
Une chanson, c’est d’abord une alchimie magique entre un texte et une mélodie, mais c’est aussi une passerelle entre les générations, elles se transmettent parce qu’elles sont attachées au passé et tournées vers l’avenir. 
JUKEBOX : Le podcast qui fait bavarder la musique

Imaginé et réalisé par  Maria Canel Ferreiro et Sami Randazzo 

 

  • Orateur #0

    Jukebox, l’émission qui fait bavarder la musique…. de mon art et du rôle de l’écrit. Jukebox !

  • Orateur #1

    Si c’est prendre, ce n’est rien. Que ce n’est prendre, toi tu n’as pas besoin d’un dessin. Pour le comprendre, mon amie ça,

  • Orateur #0

    jamais une larme, jamais un… En l’an 1500, le florentin Francesco del Giocondo, riche marchand de soie, souhaite faire réaliser le portrait de sa jeune épouse. Sa troisième femme, Lisa Gerardini, vient de lui donner à nouveau un fils, et sans mourir en couche comme ses deux épouses précédentes. Il vient d’acheter une somptueuse villa, la vie lui sourit. Léonard de Vinci est de retour à Florence, trop occupé à travailler à des projets militaires pour peindre. Il refuse les commandes des portraits de riches et de nobles qui le réclament. Pourtant, il va trouver le temps de peindre le portrait de Lisa.

  • Orateur #2

    La meilleure illustration du don extraordinaire de Léonard de Vinci est sans conteste son tableau le plus connu, la Joconde.

  • Orateur #0

    En 1550, Giorgio Vasari, l’inventeur du terme Renaissance, édite un recueil biographique dans lequel il décrit la Joconde peinte par Leonardo. Son texte affirme qu’il s’agit du portrait de la femme de Francesco del Giocondo. Vasari s’étonne que l’art soit capable de rivaliser avec la nature en donnant au tableau un sourire de chair. Vasari explique que De Vinci faisait jouer de la musique lors des séances de pause afin que Lisa n’ait pas de problème. pas ce sourire mélancolique que l’on voyait sur le visage de tant de portraits de l’époque. Il écrit encore que si l’on regarde attentivement le creux de sa gorge, on peut voir battre le cœur de Lisa. Il décrit encore les cils et les sourcils de la Joconde. En 2006, un chercheur découvre dans un livre détenu actuellement par la Bibliothèque universitaire d’Heidelberg des annotations qu’Agostino Vespucci, le cousin d’Americo, y a manuscrit en latin. Il est inscrit C’est la façon de Leonardo da Vinci avec tous ses tableaux, par exemple avec le visage de Lisa del Giocondo et il date son commentaire d’octobre 1503. Vasari et Vespucci confirment dès lors que Da Vinci a peint le portrait de Lisa del Giocondo et Vespucci confirme que ce tableau existait bel et bien en 1503. Mais comment être sûr que ce portrait est le tableau exposé au Louvre ? La Gioconda du Louvre n’a ni cils ni sourcils. Et si Francesco del Giocondo lui a passé commande du portrait de sa femme, pourquoi de Vinci est-il en possession de cette œuvre à sa mort en 1519 à Amboise en France ? Le secrétaire du cardinal d’Aragon, Antonio de Beatis, est invité par Leonardo à venir admirer le tableau en 1516. Dans Itinerario, un récit de son voyage, de Beatis écrit que c’est Julien de Médicis qui a passé commande de ce tableau au peintre. Et s’il existait deux portraits ? Le premier réalisé à la demande de Francesco del Giocondo, dont celui-ci serait entré en possession, et un deuxième, commandé par Julien de Médicis, lequel se trouve au Louvre. Cette hypothèse est plausible. Leonardo a souvent peint plusieurs versions d’un même tableau. À Singapour, un consortium d’hommes d’affaires anonymes détiennent une autre joconde, la joconde d’Iselworth, conservée sous très haute sécurité.

  • Orateur #3

    J’ai parcouru 10 000 kilomètres pour te voir. Elle est plus jeune, souriante. Mais il n’est pas impossible que ce soit ce tableau que Francesco del Giocondo ait pris. Ensuite, le peintre en aurait fait un deuxième, de mémoire. Et ce serait la Joconde qu’on connaît au Louvre.

  • Orateur #0

    Cette Joconde au sourire taquin est plus jeune que celle du Louvre. L’arrière-plan semble être resté à l’état d’ébauche si on le compare à l’arrière-plan de la Joconde du Louvre. Et l’on sait que Leonardo avait la fâcheuse manie de ne pas terminer ses tableaux. Elle semble trop parfaite pour être de la main des élèves du maître. Le Louvre détiendrait-il une copie ?

  • Orateur #3

    Ce portrait a fait pour la première fois la une des journaux en 1914. Le négociant en art Hugh Blaker l’avait acheté à un collectionneur privé, persuadé d’avoir affaire à une œuvre de jeunesse de Léonard de Vinci. Il l’a conservée dans ses locaux d’Isleworth, près de Londres, ce qui a valu à la toile le surnom de Joconde d’Isleworth. Elle présente des similitudes avec cette copie de la Joconde. Une esquisse au crayon réalisée à Florence en 1504 par Raphael, contemporain de Léonard de Vinci, qui semble montrer à quoi devait ressembler le tableau d’origine.

  • Orateur #0

    La Joconde d’Iceworth présente des similitudes avec une esquisse réalisée au crayon par Raphaël en 1504 et notamment deux solides colonnes dorées qui apparaissent aussi dans l’esquisse mais qui n’existent pas dans la Joconde du Louvre. Et ceci prouve que la Joconde d’Iceworth existait déjà en 1504 lorsque Raphaël a dessiné son esquisse. La datation au carbone 14 de la Joconde d’Iceworth confirme la période et les prélèvements de pigments opérés sur la toile. confirme qu’ils correspondent à ceux utilisés par De Vinci. Les tests aux rayons X et aux infrarouges ne viennent pas contredire la thèse qu’il s’agirait de la première version de la Joconde. Mais aucun prélèvement de pigments n’a été effectué sur le visage même de cette Joconde. Ah, ce petit détail tout de même ! En 2004, Pascal Cotte, un scientifique français, a numérisé la Joconde du Louvre avec une caméra multispectrale qui projette sur la surface du tableau 13 couleurs de lumières différentes, dont 4 n’appartiennent pas au spectre visible. Ces lumières pénètrent la peinture à des profondeurs variables selon la couleur projetée. La technique permet d’éplucher la toile un petit peu comme un oignon, couche après couche, puisque c’est ainsi que peignait Léonard de Vinci. La caméra enregistre des millions d’images en très haute résolution qui permettent un rendu très précis et qui révèlent toutes les couches du tableau.

  • Orateur #2

    Il a bénéficié d’un accès exceptionnel à la joconde au Louvre et a reçu l’autorisation d’utiliser sa technologie de pointe pour analyser les phases de la réalisation du chef-d’œuvre. Ici, dans son laboratoire chez Lumière Technologie à Paris, se trouvent les résultats de ses numérisations.

  • Orateur #0

    L’analyse a révélé l’esquisse d’une joconde à la tête plus grosse, qui n’a pas dépassé le stade des bauches. Mais aussi une joconde portant un diadème, lequel a été effacé délibérément. Mais encore une joconde tournée de 14 degrés à droite et qui tenait une couverture entre les mains. Et finalement, une joconde à la bouche plus petite, avec des cils et des sourcils joliment dessinés, qui pourrait bien être le portrait décrit par Vasari. Les deux jocondes sont peut-être sur le même support. Mais alors, pourquoi Francesco del Giocondo n’est-il pas entré en possession du portrait de son épouse ? Et qui représente alors la deuxième Gioconde, celle exposée au Louvre et commandée par Julien de Médicis ? La Gioconde du Louvre a les cheveux lâchés, ce qui est inconcevable pour une femme à cette époque, sauf s’il s’agit d’un portrait posthume. En fouillant dans la vie de Julien de Médicis, Il pourrait s’agir du portrait posthume de Pacifica Brandani, avec laquelle Julien de Médicis a eu une brève aventure et qui serait morte en couche en lui donnant en 1511 son unique descendant, un fils, Hippolyto de Médicis. Ce qui est sûr, c’est que ce portrait est le tableau le plus célèbre au monde. Le seul que Léonard de Vinci ait terminé et qu’il n’a finalement jamais été livré ni à Francesco del Giocondo ni à Julien de Médicis. Il l’a gardé pour lui et le monde adore son mystère.

  • Orateur #1

    Pas une seconde, pas mal de chaleur, tu m’entends même avec le sourire. L’eau, l’eau, la joie, l’eau, la faim, l’eau, la faim, l’eau, l’eau, la faim.

  • Orateur #0

    Une chanson que l’on doit à Jacques Duval pour le texte et Marc Moulin pour la musique, interprétée par Lyo en 1982. Vous n’écouterez plus jamais cette chanson de la même manière à présent. Abonnez-vous à ma chaîne sur votre plateforme d’écoute préférée, Spotify par exemple. Rejoignez-moi sur Facebook, mon profil porte mon nom, Maria Canel Ferrero. Je vous embrasse et à bientôt sur Tchoukbox ! C’est ce que je me fais de mon art et du rôle de l’écrivain. Du box !

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

You may use these <abbr title="HyperText Markup Language">HTML</abbr> tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

*