Histoire de chansons du chanteur belge Stromae
Le chanteur belge Stromae est connu pour ses œuvres variées et individuelles. Même si les auditeurs/ auditrices ne l’attendent pas, chaque texte appréhende un contexte sérieux. En particulier dans ses clips musicaux, Stromae se montre comme un personnage artistique parce que chaque clip est unique et expressif.
Découvrez le sens, la signification, l’ histoire des titres « Quand c’est », « Formidable » et « Alors on danse ».
Stromae: Quand c’est
La chanson pop de l’artiste belge Stromae avec le titre « Quand c’est », publiée en 2013 dans l’album « Racine carrée », parle de l’angoisse du cancer. Dans les yeux du chanteur, cette maladie mortelle est omniprésente. Au début, Stromae dévoile son rapport personnel avec ce sujet. Avec les paroles « T’as même voulu te faire ma mère hun » et « Et puis du poumon à mon père » (Stromae, 2013), il révèle que ses parents étaient affectés par cette maladie. Puis, dans le refrain il s’agit des questions qui sera le prochain/ la prochaine et quand le cancer apparaîtra pour la prochaine fois. Dans la seconde strophe, le cancer est décrit comme inexorable : « rien ne t’arrête toi » (Stromae, 2013). De plus, le message que la maladie peut affecter tout le monde est clair.
Il y a quelques particularités de langage dans les paroles. Le titre « Quand c’est » a un son similaire au mot « cancer ». En conséquence, c’est un jeu de mots. Cela pourrait donner à l’audience l’impression d’entendre le même mot presque tout le temps. De cette manière, le sujet est clair sans que les auditeurs/ auditrices réfléchissent profondément sur le contenu. C’est peut-être l’intention de Stromae, comme il disait dans une interview en 2014 à propos de sa chanson de 2010 « Alors on danse » : « Ils écoutent et dansent, bien qu’ils ne comprennent pas le texte » (Bopp, 2014). Avec le texte de « Quand c’est », le chanteur belge semble vouloir sensibiliser le public d’une façon simple mais sérieuse. A cet égard, on remarque qu’il n’utilise pas beaucoup de mots. En outre, les paroles de la chanson comportent de nombreuses répétitions. En particulier dans le refrain, les anaphores « Cancer cancer » (Stromae, 2013) sont présentes dans chaque vers, ce qui renforce le jeu de mots. Par conséquent, le terme « cancer » et donc le thème de la chanson sont mémorisés par l’auditeur / l’auditrice. De plus, le cancer est personnifié dans la chanson de Stromae. Par de nombreuses allocutions directes et de questions rhétoriques, telles que « Cancer, cancer, dis-moi quand c’est ? » et « Que tu pars en vacances ? ». (Stromae, 2013), la maladie est présentée comme s’il s’agissait d’un être humain. Cela est réalisé d’une manière négative et péjorative, comme on peut le voir dans la citation « Stromae s’adresse au cancer comme s’il était un humain criminel » (GreatSong). Les paroles « Et tu aimes les petits enfants » (Stromae, 2013) impliquent que le cancer peut même toucher des enfants innocents et vulnérables, ce qui illustre son attitude péjorative envers cette maladie. En outre, le cancer apparaît presque comme pédophile à travers cette déclaration, ce qui amène également le public à considérer la maladie de manière désobligeante. En général, l’atmosphère sombre et sérieuse est étayée sur la peur évidente de Stromae du cancer. Il semble que « l’omniprésence de la peur du cancer définit [sa] vie » (Mertin, 2016, p. 7). De cette façon, la chanson apparaît authentique, honnête et sensibilisante. Il s’agit maintenant du clip de la chanson « Quand c’est ». Dans le clip vidéo en noir et blanc, on voit d’abord un plan rapproché du chanteur, qui est représenté par une silhouette noire. Alors que le plan passe lentement au plan moyen, il se tient seul sur une scène vide d’une salle de théâtre et il commence à bouger ses doigts comme des pattes d’araignée (00:00-00:30). Dès que le refrain commence – avec les mots « cancer cancer » – on aperçoit sur scène la silhouette d’une créature ressemblante à une araignée. Peut-être, cette créature illustre le cancer. Néanmoins, le public dispose d’une certaine marge d’interprétation. Les pattes d’araignée peuvent également être interprétées comme les bras osseux d’un arbre qui se tend vers la silhouette. Cela fait penser à une forêt impénétrable et sinistre dont on ne peut s’échapper. Comme pour le cancer, qui est souvent sans espoir. Les deux interprétations représentent des images de terreur, ce qui peut conduire le public à être « infecté » par la peur de Stromae. Tant que Stromae danse de manière expressive sur la scène du théâtre, la caméra fait un panoramique (00:30-00:50). Ensuite, le cadrage passe au plan d’ensemble (00:50-01:00), où on ne voit que la silhouette de Stromae, qui, à nouveau, « imagine les maladies de ses proches et les met en scène gestuellement avec ses mains » (Mertin, 2016, p. 7). Suite à cela, la vue s’ouvre sur l’auditorium, qui est plein de « proliférations et de formations cellulaires » (Mertin, 2016, p. 7) (01:00-01:25). Une fois de plus, l’accent est mis sur la danse de l’artiste et la caméra s’éloigne de plus en plus du plan moyen vers le plan d’ensemble. Maintenant, la silhouette de Stromae commence à lutter contre le cancer qui l’attaque. Le chanteur tombe au sol et « par analogie avec les idées chrétiennes médiévales, le cancer « récupère » quelque chose comme une âme […] du corps du défunt et le transporte dans une sphère supérieure » (Mertin, 2016, p. 7). À ce moment-là, les lumières de la scène commencent à vaciller et la silhouette du chanteur apparaît maintenant en blanc (01:25-02:10). À ce stade, la perspective change à la contre-plongée. Ainsi, la caméra suit le « transport vers une sphère supérieure » dans une vitesse dynamique de bas en haut. Le spectateur/ la spectatrice a ainsi l’impression d’être au cœur de l’action. Au passage, on aperçoit de nombreuses silhouettes blanches attrapées dans les sombres pattes arachnéennes. A ce moment, la question rhétorique « qui est le prochain » est répétée fréquemment dans les paroles (02:10-02:29). Cependant, si on regarde l’interprétation de la forêt sinistre, il serait possible que les silhouettes soient enchevêtrées dans les branches des arbres. De cette façon, le cancer se nourrit des âmes humaines qui ne peuvent échapper à la maladie. Au fur et à mesure de sa progression, la caméra passe devant une créature dont on ne voit que l’œil (02:29). Cette particularité conduit à un effet d’aliénation. Ensuite, la perspective de la caméra change à nouveau au vol d’oiseau, ce qui signifie que l’action est maintenant vue de haut en bas (02:30-02:46). Pendant quelques secondes, on aperçoit la silhouette blanche de Stromae au milieu d’un écran noir. La scène réapparaît ensuite dans la perspective du plan d’ensemble. La silhouette a maintenant repris une couleur noire et elle est allongée par terre – seule et inconsciente sur la scène de la salle de théâtre vide. Les images d’horreur ont disparu. À ce stade, on pourrait interpréter que le cancer n’est pas visible à l’œil, mais qu’il remplit Stromae d’une peur (invisible) et peut – dans le pire des cas – mener à la mort. En observant le clip vidéo et le texte, on peut dire que l’atmosphère est globalement cohérente, car les deux éléments semblent plutôt sombres et tristes. À travers le point de vue de la caméra, on a l’impression générale de bien pouvoir suivre l’action et que l’accent est toujours mis sur l’essentiel. L’absence de couleur dans la vidéo implique une certaine absence de vie. Cela pourrait être une parallèle avec la mort qui accompagne souvent le cancer. Le processus de la mort est également mis en évidence par les silhouettes blanches, qui pourraient rappeler les fantômes aux spectateurs/ spectatrices. Dans ce contexte, Stromae fait prendre conscience de la gravité et du danger du cancer d’une manière honnête, sensibilisante et effrayante. Dans ce qui suit, on analysera la chanson « Formidable », dont les paroles sérieuses abordent aussi des problèmes avec lesquels de nombreuses personnes doivent se battre. Le clip vidéo contraste avec la chanson précédente. Ce clip révèle une autre facette artistique de Stromae.
Stromae: Formidable
La chanson « Formidable » de l’album « Racine carrée » est sortie le 1er juin 2013 en Belgique. Cette chanson de Stromae est sa plus célèbre après « Alors on danse ». Dans « Formidable », Stromae aborde des sujets tels que les doutes en soi et le chagrin d’amour. En outre, il montre comment ceux-ci sont traités dans une société pleine de grandes attentes. Le clip est également artistique, puisqu’il s’agit d’images filmées par une caméra cachée. D’après le refrain, nous pouvons voir que le moi lyrique est un homme qui a récemment été abandonné par sa femme. Il est très désespéré par sa situation, car la séparation a été soudaine et tout semblait parfait avant : « Nous étions formidables » (Stromae, 2013). Par ailleurs, le doute en soi est également illustré dans le refrain par le jeu de mots « Tu étais formidable, j’étais fort minable » (Stromae, 2013). Dans la première strophe, le moi lyrique aborde une femme étrange dans la rue pour lui faire part de sa souffrance. Cependant, il semble que la femme ne veuille pas l’écouter, ce qui ressort de sa déclaration : « Vous avez autre chose à faire hein » (Stromae, 2013). La deuxième strophe s’adresse à un homme marié. Cet homme est mis en garde contre son divorce imminent, car le moi lyrique semble penser que la séparation ne peut pas être évitée. Ainsi, il place toutes les femmes sur le même plan en disant : « Elle va te larguer comme elles le font chaque fois » (Stromae, 2013). Puis, il aborde également l’infidélité de l’homme et propose d’en parler à sa femme pour faciliter l’inévitable séparation. Dans la troisième strophe, c’est d’abord un enfant qui est adressé. Le moi lyrique lui explique qu’il n’y ni du bien ni du mal dans la vie, « Tu sais dans la vie il n’y a ni méchant ni gentil » (Stromae, 2013), car les gens ne montrent que des réactions à certaines actions. Enfin, le moi lyrique s’adresse à une foule de personnes par laquelle il se sent observé comme un singe. En conséquence, il réagit de manière offensée et insulte la foule de manière ironique et en même temps paradoxale comme des saints et aussi comme une bande de singes : « Bande de macaques ! » (Stromae, 2013). Si on met le contenu en contexte avec le vidéoclip, certaines prises de vues ressemblent à celles d’une caméra d’un téléphone portable. Par conséquent, le cadrage a parfois l’air amateur. Stromae joue le rôle principal dans le clip vidéo de « Formidable », semblant ivre et tournant en rond dans les rues de Bruxelles. Il se trouve principalement à la station de tram « Louiza » à Bruxelles (Mertin, 2016), qui est devenue célèbre grâce au clip de « Formidable ». En même temps le protagoniste chante, ou plutôt se dit les paroles de la chanson de manière indistincte. Si on met en relation la représentation scénique avec les paroles de la chanson, on constate que Stromae entre en dialogue avec les destinataires des vers, même s’il lui arrive aussi de monologuer. Dans une interview avec Jérôme Guiot, le réalisateur du clip, publiée dans le magazine en ligne « norient », on peut voir que le tournage en caméra cachée était une sorte de test : « We have two kinds of what we call expérimental web contents » (Liechti, 2018). En conséquence, ils ont développé quelques vidéos courtes sur Youtube dans lesquelles Stromae explique comment il produit sa musique. Elles sont appelées « Les leçons de Stromae » (Liechti, 2018). Il existe également un autre format : « ceci n’est pas un clip »[1] (Liechti, 2018), dans lequel Stromae chante devant la caméra. Le clip de « Formidable » est né de ces formats plutôt par hasard. Étant une sorte d’hybride, comme l’explique Guiot, le sous-titre de la vidéo est « ceci n’est pas une leçon »[2] (cf. Liechti, 2018). En général, le réalisateur, ainsi que Stomae, ont été surpris par le grand succès de la vidéo. Dans l’interview, M. Guiot s’est aussi exprimé sur les passants de la vidéo : « For sure people recognized Stromae. But instead of helping the drunken man, people filmed him and uploaded the clips on YouTube afterwards. That’s really awkward » (Liechti, 2018). Cette déclaration met en évidence l’aspect du voyeurisme. Stromae s’expose comme un personnage artistique, mais les passants ne s’y attendent pas à ce qu’il soit un « acteur ». Ils sont amenés à croire que ces instantanés constituent Stromae en tant qu’être humain plutôt qu’en tant qu’artiste. Par ses actions ou plutôt son jeu, il permet aux autres de l’exposer en ligne. Cela peut être considéré comme une critique des normes sociétales. Apparemment, il n’est pas rare d’exploiter les faiblesses de quelqu’un, de le filmer et de l’exposer en ligne – peut-être pour se valoriser ou simplement pour amuser la communauté en ligne. Cela est une évolution discutable de notre époque. Même certains magazines ont réagi aux « clips de fans » avec des titres comme « Stromae ivre dans la rue… ». Pourtant, ni Stromae ni son réalisateur ne l’avaient commenté (cf. Liechti, 2018). À partir de cet exemple, on peut voir à quelle vitesse de fausses nouvelles peuvent se propager. Le clip prend une tournure amusante pour les spectateurs lorsque Stromae est abordé par deux policiers belges qui se présentent comme des fans de sa musique (03:00-03:24). Ils ont aussi eu l’impression qu’il est ivre et proposent de raccompagner Stromae chez lui. Le réalisateur Guiot a également critiqué cela (cf. Liechti, 2018). Selon lui, ils ont proposé leur aide seulement parce que Stromae est célèbre (cf. Liechti, 2018). Finalement, on peut dire que cette prise de vue « cachée » a permis de capter quelques réactions authentiques de passants à Bruxelles. Stromae lui-même a expliqué, en 2014, dans une interview avec le magazine allemand « Spiegel » avec Maria Manzo que cette œuvre n’était pas centrée sur « un SDF ivre qui fait du barouf » (= « einem betrunkenen Obdachlosen, der rumpöbelt », cf. Manzo, 2014) mais plutôt sur le sentiment de solitude que nous connaissons tous. Stromae qualifie la solitude même comme étant la « plus grande maladie de notre époque » (Stromae, 2014). Du point de vue actuel, et dans le contexte de la pandémie globale, ces mots gagnent encore plus de valeur. Une grande partie de la population peut comprendre la portée être isolé et de se sentir seul. On est heureux d’avoir une famille et des amis, mais que faire si même ce soutien disparaît ? Sommes-nous souvent trop rapides à juger les gens parce que notre société est construite sur des attentes ? Choquant à première vue : un homme ivre qui fait de la provocation… Sûrement personne ne se soucie de ses problèmes, il devrait les garder pour lui. Mais ses problèmes ne sont-ils pas ceux de beaucoup de personnes ? Peut-être, nous devrions écouter plus attentivement, montrer de la compréhension et nous détacher d’un monde plein de contraintes. Ainsi, nous serons plus solidaires. Enfin, voici l’analyse de la chanson la plus populaire de Stromae, « Alors on danse », pour découvrir ce qui se cache derrière ce succès global. De nombreuses personnes dans le monde entier ont célébré cette chanson. Cependant, les apparences peuvent être trompeuses. Ce dernier point sera prouvé par l’analyse suivante. Stromae reste-t-il – comme pour ses deux premières chansons – fidèle à son style?
Stromae: Alors on danse
La chanson fameuse « Alors on danse » du chanteur belge Stromae est sorti le 26 septembre 2009. En 2010, elle est devenue virale dans le cadre de l’album « Cheese », tout aussi comme le vidéoclip avec plus de 278 millions de vues sur YouTube.
Les paroles de la chanson aussi bien que la vidéo ouvrent des possibilités d’interprétation et d’analyse. Dans une interview entre une journaliste et l’artiste, la chanson est décrite comme « désillusionné » (Bopp, 2014). En outre, on remarque des mots à connotations négatives comme : crise, dette, pauvreté et relations ratées. Ce qui est remis en question, c’est la mélodie qui est perçue comme positive et ce sont les raisons pour lesquelles les gens dansent sur cette chanson (cf. Bopp, 2014). L’artiste admet la « divergence entre les paroles et la chanson » ainsi que son étonnement par les danses internationales sur la chanson (cf. Stromae, 2014). Les strophes de la chanson traitent de « travail, divorce, problèmes ne venant pas seuls, crise, crédit » (Stromae, 2009). Il se constitue une série d’associations en allant de l’apprentissage au travail, et du crédit aux créances. Comme solution, il répète « Alors on danse » (Stromae, 2009) avec l’air joyeux mais aussi, selon Stromae, nostalgique. En soi, cela peut, avant tout, suggérer l’exubérance, la bonne humeur et la liberté – le contraire du contenu des strophes. L’artiste chante en dansant sur la musique, mais les problèmes ne disparaissent pas pour autant. En ce qui concerne cette approche interprétative, la ligne suivante des paroles peut être citée comme preuve « en ben [il] y en a encore » (Stromae, 2009). Si les problèmes existent encore, non seulement la danse mais aussi le chant (« alors on chante : lalalala » (Stromae, 2009)) peuvent aider à refouler les difficultés, au moins à court terme – bien que cela ne soit pas suggéré sans ironie dans les paroles de la chanson.
En particulier, cette signification des paroles est évidente dans la vidéo musicale. Dans ce clip de près de quatre minutes, différentes perspectives d’une situation sont montrées à l’aide d’écrans partagés horizontalement. On peut observer la vie quotidienne d’un employé au bureau, en commençant par un travail monotone (00:00-00:23). Au fur et à mesure, le visage de Stromae, le protagoniste, révèle de la fatigue et le surmenage (00:33). Tout en chantant le mot « divorce » (Stromae, 2009) (00:46), il rend visite à un enfant dont il pourrait être le père. Avec l’association du divorce, on peut supposer que la femme qui le repousse dans la scène représente son ex-femme. Autres situations négatives s’évoquent lorsque Stromae rencontre des sans-abri (00:55). Ici, le sujet de la pauvreté est repris, comme également dans les paroles. Après une minute de la première strophe, l’artiste entre dans un bar et le refrain retentit (01:04) : « Alors on danse » (Stromae, 2009) – ensuite, il commence à danser. L’espoir que les problèmes passent est reflété par la ligne des paroles suivante : « Alors on sort (pour) oublier tous les problèmes… » (Stromae, 2009). Dans la vidéo, le protagoniste tente de masquer les problèmes en allant au bistro, mais tandis que le public est de bonne humeur et fait la fête de manière exubérante (01:20-03:15), on remarque que cette tactique ne fonctionne pas pour Stromae, comme il tombe en état d’ivresse par terre (03:17) : la fête ne résout pas ses problèmes. Après une longue nuit de fête, on retrouve l’artiste dans son bureau, où le quotidien monotone se répète comme en boucle (03:38-03:54). Grâce aux mouvements de caméra sur son visage et au changement de perspective dans les écrans partagés, le spectateur est invité à laisser les gestes épuisés et stressés ainsi que la mimique de Paul van Haver agir sur lui. D’après les explications et les interprétations, il est clair que Stromae, pour sa part, a créé une divergence évidente entre la mélodie et les paroles. Le monde danse sur sa chanson depuis plus de dix ans, malgré son contenu négatif. La dépression représentée est causée par des crises inévitables dans la vie quotidienne. Cela contraste avec le sentiment de légèreté des soirées de fête. En outre, on peut ajouter que la négativité des paroles dans le clip est illustrée par la monotonie du quotidien, les circonstances de divorce, la pauvreté dans la ville et le mécontentement général.
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