Un concentré d’énergie brute
ALFS (Rock – Toulouse) balance son tout nouvel EP « Lâche-toi » !
Alfs (contraction de Amaral François) est auteur-compositeur-interprète, multi-instumentiste.
En 2004, il participe aux rencontres d’Astaffort, où il fait connaissance avec Michael Jones (guitariste de JJ Goldman), qui le pousse à monter sa formation et lui permettra également de faire ses premières télés et radios.
Avec son groupe « Amaral », il sortira plusieurs albums (4 studios et 3 lives) entre 2000 et 2018, parmi lesquels un live avec l’orchestre symphonique de Tournefeuille.
Entre 2020 et 2023, il a travaillé sur les projets de plusieurs artistes Parisiene dont il co-écrira et produira leurs EP.
Il revient au devant de la scène avec un projet solo où se mélange un Rock sombre et Chanson pop festive.

A la rencontre de ALFS
Pouvez-vous vous présenter, vous avez un parcours musical ? Vos Influences ?
Je suis Alfs, auteur compositeur interprète, je viens de Toulouse et je fais de la musique depuis une 20aine d’années. Entre mes projets personnels et mes collaborations j’ai une 100aine de chansons à mon actif, dont notamment un live avec un orchestre symphonique.
Mes influences sont nombreuses et variées, cela va de Sum41, AC/DC, Muse, Michael Bubble, Dnce, Jamaïquoi pour l’international, à Nougaro, Michel Berger, FFF Silmaris, Ultra vomit et évidemment Téléphone pour le français.
Parlez-nous de votre nouvel album : il est né comment ? Le thème ? Qui fait quoi au sein du groupe ?
Cet album est un projet que j’avais mis dans le placard il y a quelques temps pour me consacrer à d’autres artistes, notamment des chanteuses sur Paris avec qui j’ai travaillé pendant 2/3 ans.
À la fin de cette collaboration j’ai eu envie de reprendre mes projets en main, et finalement c’est ce thème là qui a motivé cet EP.
Celui d’oser, pour soi, se dépasser et de ne plus se laisser faire.
Dans le groupe, je m’occupe de presque tout, (composition, écriture, arrangement, enregistrement, mixage, ect.) en laissant néanmoins une part de liberté à l’interprétation aux musiciens qui m’accompagnent.
Vous êtes auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste, vous collaborez avec d’autres artistes, et défendre des projets plus perso est une envie, un besoin ?
Clairement un besoin. Il est difficile d’être mis de côté dans un projet sur lequel on a travaillé 2 ans comme si c’était le nôtre. J’ai donc décidé de me concentrer sur moi et de prendre tout ceci comme un jeu dans lequel je peux simplement kiffer le moment avec les musiciens et voir le public chanter avec un immense sourire de bonheur.
Vous proposez un rock festif, des riffs qui pulsent, rythmiques funky teintées de cuivres, un moyen de parler autrement de différents sujets ? Quelle est la place aujourd’ hui pour ce style, le rock en général sur la scène musicale?
En fait, j’ai du mal à me limiter à un seul style musical, je pense qu’on fait tous partie d’une génération « compilation », on écoute tous des choses complètement différentes. Malheureusement, pour un festival, un média, les trois quarts du temps il faut nous mettre une étiquette.
Il faut savoir où on peut nous situer, d’où le fait d’avoir séparé mon registre par EP en regroupant les chansons par style musical. Comme vous pouvez le voir, le premier étant le rock.
Quant à la place du rock sur la scène actuelle, il me semble qu’il y a un retour au rock des années 90, avec la sortie d’excellents albums des groupes de cette génération (Silmaris FFF, no one is innocent et Daran, etc.), ce qui crée une ouverture pour plein de groupes émergents.
J’ai créé il n’y a pas longtemps une playlist « Rock français 2024-2025 » où j’ai regroupé ces artistes, et presque une centaine d’autres groupes, et cette playlist est de plus en plus suivie. Je reçois des demandes de groupes français presque tous les jours.
Donc la scène rock existe, le public est là mais la grande difficulté est de se faire connaître.
Être indé est – il pour vous une liberté de création ?
Une liberté totale oui ! Tout gérer est compliqué et chronophage mais c’est génial. Je peux enregistrer un titre en 2-3 jours, le mettre en ligne immédiatement, et il sera disponible 7 jours après. Je peux aussi le supprimer moi-même le jour où je veux sortir une nouvelle version.
C’est une liberté extraordinaire.
Portrait chinois : si vous étiez ?
– Un son : Le La du diapason ;
– Un instrument : le violoncelle ;
– Un morceau : Music, de John Miles ;
– Un clip : Haagen-Dazs de Kyan Khojandi ;
– Un personnage : Mickey 17/18.
Le mot de l’artiste
Un jour je suis allé voir Kyan Khojandi en spectacle, et le fan que je suis va le saluer à la séance de dédicace.
Et, avant même que je puisse dire quoi que ce soit, Kyan me dit : « Tu sais que tu serais plus beau si tu te rasais la tête ? »
Je ne vous raconte pas la honte, surtout avec Oli (du duo avec Bigflo) derrière, mort de rire…
Heureusement pour moi que je suis pas un homme influençable !
Actu, des projets ?
Prochain concert le 21 avril au Georges et dragons
D’autres dates sont en cours de validation et je suis toujours en recherche de nouvelles scènes.
Une version album de 11 titres (ceux de l’EP et 5 nouveaux est déjà en préparation pour 2026)
