C’est une affaire qui date de plusieurs années mais qui lui colle toujours à la peau ! En 2017, Ibrahim Maalouf était placé en garde à vue, suspecté d’atteinte sexuelle sur une jeune fille mineure. Les faits remontent à l’année 2013 où le trompettiste accepte de prendre en stage une collégienne de 14 ans dans son studio d’enregistrement à Ivry-sur-Seine. Malgré le très jeune âge de sa stagiaire, le musicien aurait noué une relation intime avec elle, échangeant un baiser et de nombreux SMS dans lesquels il lui aurait demandé de lui envoyer une photo d’elle nue. Si les parents de l’adolescente avaient intercepté les messages, Ibrahim Maalouf, lui, a toujours nié les faits.

Une plainte est néanmoins déposée en 2016, et un premier procès condamne l’artiste à quatre mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende. Une décision dont il avait immédiatement fait appel. En 2020, le trompettiste a finalement été relaxé, tandis que la jeune fille aurait par la suite développé des troubles de l’alimentation. Mais si la justice a finalement tranché en sa faveur, Ibrahim Maalouf continue de traîner cette affaire.

« Continuer à devoir me justifier… »

S’il devait faire partie du jury du festival de Deauville, qui débutera le 6 septembre prochain, le musicien de 43 ans a été écarté par la directrice du festival, Aude Hesbert, en raison d’un « malaise dans l’équipe », résultant des accusations dont il a fait l’objet. Une décision qui a provoqué la colère du principal intéressé. Celui qui est marié à une ancienne candidate de The Voice a en effet réagi ce dimanche 25 août sur Instagram : « Je compte sur vous, sur votre soutien, parce que j’en ai besoin. Je suis malheureusement, même si j’en parle pas souvent, victime de harcèlement de la part de certaines personnes qui s’acharnent à vouloir absolument que je sois coupable des accusations qui ont été portées contre moi il y a maintenant quelques années et dont j’ai été entièrement innocenté. »

Ibrahim Maalouf a également publié un long texte sur sa page, revenant sur « l’acharnement » dont il fait l’objet : « Continuer à devoir me justifier 4 ans après avoir été entièrement lavé de tout soupçon, devoir encore expliquer que je n’ai rien fait et que je ne suis pas quelqu’un de mauvais pour en arriver à être boycotté injustement par une institution de ce calibre qui non seulement ne tient aucun compte des décisions de justice mais piétine mon honneur […], trop c’est trop ! » Le trompettiste a également émis son intention de porter cette décision devant la justice.

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